Recherche...

Dossier : Effondrement et technologie économe

Écouter l'épisode

Dans cet épisode hors-série, nous nous intéressons à l’utilisation des nouvelles technologies dans des conditions extrêmes (catastrophe naturelle, voyages coupé des infrastructures, etc.).

“Parce ce n’est pas parce que tu fais pipi dans un lac et caca dans un buisson que tu peux pas bloguer…” – Pierre-Olivier Dybman

Introduction

Nous sommes en janvier 1998, il fait doux, considérant notre localisation : le Québec.
En fait, il fait tellement doux pendant la journée qu’il pleut pendant près de 5 jours. La pluie, ça n’a jamais tué personne, n’est-ce pas ? Sauf quand il gèle la nuit apparemment. En effet, en journée, la pluie tombe, la nuit, la température descend transformant l’eau en glace. Le lendemain, de l’eau s’ajoute à la glace et gèle, et ainsi de suite pendant 5 jours recouvrant ainsi toutes les surfaces : les arbres, les trottoirs, les routes. La circulation devient difficile à Montréal ainsi qu’en région. Puis, c’est l’effondrement. Au sens littéral : les pylônes électriques qui transportent l’électricité générée par les barrages du Grand Nord cèdent sous le poids de plusieurs tonnes de glace accumulées. 120 000 kilomètres de lignes à hautes tensions sont au sol. 4 millions de personnes sont plongées dans le noir … et le froid. Sans électricité, les stations de purifications cessent de fonctionner et en moins de deux heures les réserves d’eau de Montréal sont consommées laissant la population sans eau potable et les services de pompiers sans moyen d’intervention.

Rapidement l’État réagit et le Québec déclare l’état d’urgence. 16 000 soldats de l’armée canadienne sont déployés, la totalité des groupes électrogènes d’Hydro Québec sont mobilisés mais ils ne suffisent pas à alimenter tous les hôpitaux, et refuges d’urgence, les locomotives de la compagnie nationale de Chemin de fer sont donc mobilisées pour servir de génératrice.

Des pouvoirs spéciaux sont donnés aux forces de police pour évacuer de force les personnes à risque, l’armée obtient des pouvoirs de police pour contrer une éventuelle vague de pillage, le service de pompiers de Montréal se réserve le droit de démolir tout bâtiment en proie à un incendie si l’eau venait à manquer, le Premier Ministre et le patron d’Hydro Québec font tous les jours une réunion de crise en direct à la télévision, les entreprises de camionnage sont mobilisés pour préserver l’approvisionnement alimentaire mais aussi pour convoyer les dons en vêtements chauds et couvertures, BREF l’État réagit extrêmement vite et extrêmement efficacement mais une trentaine de personnes trouveront tout de même la mort au cours de cette crise.

Préparer un effondrement

C’est quoi un effondrement : c’est quand les infrastructures sociales, techniques, économiques ou politiques deviennent inefficaces ou inexistantes. Un effondrement est en général de plusieurs natures mais on va se concentrer sur les effondrements techniques.

Pourquoi : si un effondrement global et durable est peu probable, les effondrements temporaires et locaux arrivent tout le temps : ouragan, tempête, tremblement de terre, panne électrique, crise du verglas
Mais aussi pour les très longue randonnées, les voyages, les pays où les infrastructures ne sont pas au top, les régions rurales, ou tout simplement, les petits budgets etc.

Expo Low tech, Paris en octobre dernier

1. En cas de tempête, d’accident industriel ou d’attentat…

  • Quelques jours d’eau et de nourriture non périssable d’avance.
  • La vraie question : peut on vraiment manger des yeux ?
  • Et boire son urine ?
  • Un réchaud à gaz pour faire cuire sans électricité. Des bougies, un briquet.
  • Un sac de rando avec nécessaire en cas d’évacuation d’urgence.
  • Dormir : sac de couchage ou carcasse de yak ?
  • Les papiers importants rassemblés. Une carte papier des environs.
  • Une lampe LED a pile ou bien chargée.
  • Un casque audio filaire pour recevoir la FM sur le téléphone / une radio FM.
  • Multiplier les appareils, bonne idée ou pas ?
  • Adaptateur multiprise USB pour tout recharger ensemble.
  • Un sac organiseur pour tout ranger bien comme il faut ?
  • Des sauvegardes dématérialisée des données importantes, cloud+clef.
  • Les clefs USB “durcies”, le chiffrement logiciel ou matériel.

2. Matériel informatique

  • Multiprises parafoudres/onduleurs ?
  • Patate avec deux électrodes, batteries 50 000 mAh ou groupe électrogène.
  • Avec panneaux solaires intégrés aux batteries ou indépendant ? Attention : précision, le panneau solaire de Pierre-Olivier est basé sur du 28 watts.
  • Le matériel “durci”
  • Les mini machines : tablette + clavier ou UMPC (GPD Pocket, GPD Pocket 2, le Falcon 8” à 400$) ?
    • slimrom, pour sauver une vieille tablette
  • Autres matériels :

3. Applications, logiciels

4. Réseaux

Références citées en fin d’épisode

Participants

Passionné par la création de contenu, j'ai créé Tech Café en 2013, anciennement sous le nom de Tablette Café.

Réagissez

4 commentaires
  • Top cet épisode !!!!! Bon je précise qu’effectivement j’aurais eu pas mal de trucs à dire, mais c’était pour de rire hein, je suis pas trop dans le survivalisme comme on le voit dans Famille Apocalypse bien que je m’intéresse à 2/3trucs en ce moment. Je n’avais pas pensé à l’aspect low tech auquel je vais m’y intéressé un peu plus sérieusement….

  • Excellents épisode.. dans une tout autre mesure, si être survivaliste était une forme d’écologie ?

    -Plus d’électricité ? panneau solaire , éolienne chez soit,
    -Pas de chauffage ou de climatisation ? les puits canadien ou la géothermie. –Pas d’eau courante ? peut-être récupération d’eau de pluie pour les sanitaire arrosés nos légumes et laver notre voiture , ou avec un traitement adapter devenir potable pour nos douches

    En éliminent notre dépendance aux ressources fossiles et en utilisant ce que la terre nous donne nous pourrions toujours avoir notre petit confort et toujours consommer sans laisser cette vilaine emprunte carbone

    évidemment je sais que tous cela n’est pas simple, mais si tout le monde passe par l’utilisation d’énergie renouvelable et consomme avec modération la terre et nous nous en porterions beaucoup mieux

D'autres épisodes du podcast

Épisode 4