Matrix Awakens : la claque graphique !

Unreal a présenté une démonstration époustouflante de l’Unreal Engine 5, le moteur de rendu graphique pour les nouvelles plateformes de jeux vidéo et on est clairement sur le cul. Le rendu de cette démo, qui s’appuie sur l’univers de Matrix est bluffante, enthousiasmante, excitante. 

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Présenté par
Guillaume Vendé

Podcasteur technophile enthousiaste. Je réalise le podcast Tech Café et co-réalise le podcast Relife.

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4 commentaires
  • Log4j: Pour info, il faut mettre à jour en 2.16, on a pu apprendre que la version 2.15 était finalement vulnérable aussi 😉

    Pour la question générale: vous avez la mémoire courte, vous semblez oublier que ce n’est pas la première ni dernière fois qu’on a ce genre de soucis sur une librairie opensource tant utilisée
    Souvenez-vous de la faille HeartBleed sur la librarie OpenSSL… en 2014…

    Et pour developper dans le meme sens que Guillaume P: aujourd’hui nombre de grandes et petites entreprises utilisent des librairies/frameworks opensource basées sur une palanquée de sous brique parfois/souvent développées par des bénévoles
    Ces entreprises ne peuvent pas humainement et financierement auditer l’ensemble des briques et sous briques qu’elles utilisent

    Un exemple simple pour ceux qui font du php: Symfony, créer une simple application et aller voir le nombre de packages téléchargés dans votre répertoire vendor (répertoire de dependances utilsé par composer)
    idem coté Front end avec React et son répertoire nodes_modules (répertoire de dépendances utilsié par npm)

    Souvenez également au passage de l’affaire LeftPad en 2016: un simple paquet npm manquant (enlevé par son auteur pour raisons personnels) avait provoqué des soucis en cascade car beaucoup de librairie s’appuyaient elle meme sur celle-ci…

    Sources:
    HeartBleed: https://www.synetis.com/la-faille-heartbleed/
    Lefpad: https://www.zdnet.fr/actualites/leftpad-un-module-vous-manque-et-tout-est-depeuple-39834650.htm

  • Apple qui donne des passe-droit à des applications spécifiques, c’est du grand classique malheureusement. Pour le tracking comme pour d’autres sujets. Certains ont des taux de paiement réduits, d’autres non par exemple. C’est pas très différent sur le tracking. Après, en pratique, cliquer sur « Do not track » a un impact tout de même sur ce qu’il se passe dans le soft : chaque téléphone (Android ou iOS) a un Ad-ID qui est unique pour chaque téléphone. Sur iOS c’est un truc qui ressemble à un UUID (type xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx) qui est lié au téléphone directement et qui ne change pas d’une appli sur l’autre. Le binaire peut demander l’accès à l’Ad-ID, et historiquement le système lui donnait sans broncher. Aujourd’hui il faut afficher la pop-up de tracking, et si l’utilisateur demande à ne pas traquer, le système renvoie l’Ad-ID vide, soit 000000-0000-0000-0000-000000000000. C’est donc impossible de « facilement » lier l’utilisateur d’app en app et de faire un profil détaillé de l’utilisateur. Ça n’empêche en aucune façon de récolter les données, et tout le monde fait maintenant de l’analyse de cohorte qui se révèle extrêmement efficace. Apple a clairement du retard et/ou fait du trackwashing. En tout cas pour les devs, ça a toujours été comme ça, et leurs pubs sont clairement mensongères (mais ça c’est le cas depuis toujours donc bon). Sans compter que si on se connecte avec un compte sur l’appli, comment vérifier que l’appli ne vole pas de données utilisateurs et les associe à notre compte ? La vérification d’Apple et ses promesses n’engagent que ceux qui y croient.

    Sur les NFT, je trouve la vision légèrement dure. Sur Quartz, je partage le constat, ça ne sert à rien. Mais dans la vraie vie, un NFT est un objet échangeable et indépendant, qui représente un droit de possession. Ce n’est pas forcément pour un jeu vidéo, et des plateformes comme OpenSea ou Objkt défendent cette vision. Dans un monde parfait, un NFT est décentralisé sur une blockchain, et les assets sont hostés sur un IPFS ou quelque chose du genre pour découpler l’asset de ses créateurs. Mais de toute manière aujourd’hui, les NFT servent surtout à vendre du vent à des gens pour récupérer plus d’argent. Mais tant qu’il y a des acheteurs…

    By the way, l’argument écologique commence à être un peu fatigant à longueur d’émission. 🙂 On peut avoir pour comparaison l’émission totale des réseaux VISA et MasterCard ? On peut savoir combien coûte un système de traçabilité et de suivi dans une entreprise classique ? On peut savoir combien consomme une banque et une banque centrale en énergie ? Juste histoire de mettre les choses en perspective.
    Oui le bilan écologique n’est pas fou et il faut travailler pour améliorer ça, mais juste basher sans utiliser aucune comparaison et dire « OULALA Bitcoin crée des crises énergétiques ! » ça n’apporte pas grand-chose au débat à mon sens. Bitcoin & Ethereum répondent à des use-cases auxquelles personne d’autres ne peut répondre aujourd’hui. Notamment permettre à des gens non bancarisés de pouvoir manipuler des devises facilement, d’avoir des comptes transparents, ou d’échapper au dollar souverain (ou au Franc CFA d’ailleurs). Pour info, le lightning network de Bitcoin, c’est une consommation énergétique basse pour des transactions qui se réalisent en ~2 secondes, pour un coût quasi-nul (de l’ordre de 0,002 €), partout dans le monde. Je ne suis pas maximaliste Bitcoin, mais on peut légitimement questionner les pros et les cons de chaque camp.

    • Merci pour ton commentaire très complet !

      Pour les NFT, je pense que l’arbitrage reste toujours le même : il y a peut-être des usages à venir qui seront pertinents. Mais pour l’instant, en l’absence totale de preuves et d’utilisations, on reste quand même dans des mises en application fumeuses qui ne suffisent pas à justifier la technologie.

      Je comprends que l’argument écologique fasse l’objet de répétitions, mais ça reste tellement vital… Si je caricature un peu, ça me fait penser à ceux qui affirment « C’est bon, on sait qu’on pollue et que le réchauffement climatique est lancé ». Le souci, c’est que c’est tellement ignoré, et pas suffisamment pris en compte au quotidien que je pense qu’on ne le répètera jamais assez, hélas.

      En revanche, l’argument visant à comparer cela à l’émission de Visa & Mastercard ne me touche toujours pas et me fait toujours autant bondir. Il faut comparer ce qui est comparable : dans le cas de Visa et MasterCard, on a des usages concrets du quotidien, utiles et pratiques pour la société. Pour les cryptos et les NFT, on n’est même pas à l’ombre d’un début d’équivalent. C’est comme quand on dénonce les risques liés aux traitements par homéopathie et qu’on répond « Oui, enfin, la médecine traditionnelle aussi elle génère beaucoup de risques ! ». Comparer des effets de bord négatifs pour des sources qui sont tantôt très utiles, tantôt inutiles ou à prouver, c’est un peu difficile à suivre pour moi.

  • Merci pour la réponse rapide ! Je suis impressionné par tant d’efficacité !

    Pour les NFT, je constate la même chose. J’ai hâte que le scam disparaisse. Je pense qu’on est dans la même situation avec les NFT qu’avec les ICO en 2018.

    Je vais préciser un peu ce que je racontais. Sur le sujet écologique je suis bien d’accord au fond. Le sujet est important et il faut en parler. Ce qui me gêne c’est que je trouve qu’on entend finalement peu parler des gros pollueurs à côté : l’industrie pétrolière, l’industrie agroalimentaire notamment. Alors que tu peux être sûr qu’on a des articles tous les 10 jours sur la consommation électrique de Bitcoin. C’est plutôt cette dissonance cognitive qui me gêne. On agite le chiffon rouge pour Bitcoin, ça donne un ennemi commun, comme ça on oublie de parler du reste.
    Mais je dois bien reconnaître que sur le sujet vous questionnez notre impact sur la production humaine en général et c’est vraiment top. Au fond ce que je voulais soulever n’était pas tant qu’il faut moins parler du Bitcoin, on peut toujours parler de sa consommation mais parlons aussi de la consommation des concurrents ! 🙂

    Et donc sur le dernier point. Déjà je propose d’ignorer les NFT qui n’ont pas beaucoup de sens pour le moment. 😅 Mais pour les crypto, on a un cas d’usage qui est certes peu utile pour nous. Les français ont un compte en banque, une monnaie forte peu sujette à l’inflation, un justificatif de domicile, et nous avons de bonnes relations avec les USA (ce qui aide pour effectuer des conversions Euro Dollar). Pour un pays comme le Salvador, c’est 70 à 80 % du pays qui n’a pas de compte en banque. Le pays dépend du dollar américain. Il est assujetti aux USA. Bitcoin est un moyen pour récupérer l’indépendance monétaire tout en permettant à tout le monde d’ouvrir un compte ₿ en quelques minutes. C’est un gain important. Ce sont des personnes qui ne peuvent pas accéder au réseau Visa pour la simple raison que le réseau Visa les rejetterai par l’absence de compte.

    Si Bitcoin est si important c’est pour des raisons idéologiques. Pour permettre de reprendre le contrôle sur la monnaie entre les individus. C’est un objectif louable et qui peut être détourné en partie aujourd’hui par la spéculation et la façon dont les gens le voit. Mais ce n’est pas quelque chose qui n’a aucune valeur et aucun but. C’est simplement un but qui pour nous a peu de valeur aujourd’hui parce que les acteurs actuels nous conviennent. C’est une question de centralisation vs décentralisation. Quand les acteurs centraux nous conviennent, il n’y a aucun problème à en avoir et Bitcoin n’a pas d’utilité. Quand les acteurs centraux sont corrompus, c’est un bienfait d’avoir un système déconnectes de ces derniers. Visa et Bitcoin servent deux objectifs similaires mais par des idéologies de base différentes. Il n’y a aucun problème à prendre position pour l’un ou pour l’autre (ou les deux, je pense qu’un système hybride peut exister) mais il faut avoir conscience que c’est en fait un positionnement idéologique. Pour des questions souverainistes par exemple, c’est une certitude que le passage d’un marché financier du dollar a Bitcoin ferait très mal aux USA qui aujourd’hui vivent a crédit grâce au dollar.

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